Quel merveille le lave-vaisselle encastrable ! Ce petit bijou d’ingéniosité moderne qui nous sauve d’heures de plonge à répétition. Peut-être que vous avez décidé de franchir le cap, d’en installer un dans votre cuisine et de vous affranchir des montagnes de vaisselle. Mais vous n’avez pas envie de faire appel à un professionnel pour l’installation ? Je vous comprends ! Quoi de plus gratifiant que de se dire « je l’ai fait moi-même » ?
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Quel emplacement pour un lave vaisselle encastrable ?
Avant même de déballer votre beau lave-vaisselle, la première question à vous poser est : où va-t-il s’intégrer ? Si vous remplacez un ancien modèle, vous avez de la chance, l’emplacement et les raccordements sont probablement déjà là. Sinon, il faut réfléchir à un espace adéquat, idéalement à proximité de l’évier pour faciliter le raccordement aux arrivées d’eau et d’évacuation. Prenez votre mètre, et assurez-vous que l’espace disponible mesure entre 60 et 65 cm de large, profondeur et hauteur incluses. Un détail important à ne pas négliger : pensez à vérifier que le sol sous l’emplacement est parfaitement plat. Sinon, vous pourriez rencontrer des difficultés à bien positionner l’appareil.
Un autre point clé ici : l’aération. Un lave-vaisselle encastrable a besoin d’un minimum d’espace derrière et sur les côtés pour permettre une bonne ventilation. Si vous avez une cuisine super moderne avec des façades de placard ultra-étanches, n’oubliez pas que votre appareil a besoin de respirer. Ça vous semble basique ? C’est pourtant un détail crucial !
Le raccordement à l’eau
Maintenant que votre emplacement est prêt, il est temps de parler tuyauterie. La plupart des cuisines modernes sont équipées de prises d’eau spécialement conçues pour accueillir un lave-vaisselle, mais si ce n’est pas le cas, il faudra vous brancher sur l’arrivée d’eau de l’évier. Attention, étape délicate en vue. Pour cela, vous devrez installer un robinet auto-perceur sur le tuyau d’alimentation en eau froide de l’évier. Une petite manipulation, mais qui peut faire peur si vous n’êtes pas à l’aise avec la plomberie. Pas de panique ! Ce type de robinet est spécialement conçu pour les bricoleurs amateurs et s’installe sans soudure ni colle. Il suffit de serrer progressivement jusqu’à ce que l’eau s’infiltre dans le tuyau. Veillez à bien serrer pour éviter les fuites (ça paraît évident, mais mieux vaut le rappeler).
Ensuite, il y a la question du raccordement à l’évacuation. Ici, vous devrez fixer le tuyau d’évacuation du lave-vaisselle à la même sortie que celle de l’évier. L’idéal est d’utiliser un siphon spécifique, conçu pour accueillir deux tuyaux, l’un pour l’évier et l’autre pour le lave-vaisselle. Encore une fois, un détail à ne pas prendre à la légère : vérifiez bien que la longueur du tuyau d’évacuation est suffisante pour éviter toute tension excessive sur les raccordements. Une astuce : laissez une légère pente pour aider l’eau à s’évacuer facilement et éviter les refoulements d’odeurs (et oui, personne n’a envie que sa cuisine sente les égouts, non ?).
L’électricité : le secret d’une installation sécurisée
Passons maintenant à la question électrique. Là, on rentre dans une zone qui fait un peu plus frémir, non ? Mais rassurez-vous, rien de sorcier à condition de respecter quelques règles élémentaires de sécurité. Tout d’abord, si vous ne possédez pas déjà une prise dédiée au lave-vaisselle, vous devrez en créer une. Et pas n’importe quelle prise ! Il est essentiel que celle-ci soit reliée à un disjoncteur différentiel de 30 mA pour garantir une protection optimale contre les courts-circuits et autres surprises électriques désagréables. Si votre installation électrique commence à dater, un petit contrôle s’impose avant de brancher votre nouvel appareil.
Côté branchement, optez pour une prise murale plutôt qu’une multiprise pour éviter toute surcharge. Et surtout, ne laissez pas traîner les câbles n’importe où derrière les meubles. Le risque d’usure prématurée est réel, et franchement, ce serait dommage de voir votre beau lave-vaisselle tomber en panne à cause d’un câble pincé. Une astuce pro ? Utilisez des colliers de serrage pour bien maintenir les câbles en place et éviter les désagréments.
L’étape finale : ajuster et encastrer
Vous avez fait le plus gros du travail, félicitations ! Maintenant, il est temps de placer ce lave-vaisselle dans son nouvel écrin. Ici, la patience est de mise, car un bon ajustement fait toute la différence. Commencez par ajuster les pieds réglables situés sous l’appareil pour qu’il soit parfaitement à niveau. Si votre appareil penche légèrement, cela peut affecter son fonctionnement, notamment lors de la vidange. Prenez le temps de vérifier avec un niveau à bulle que tout est bien aligné, aussi bien sur le plan horizontal que vertical.
L’encastrement est un moment crucial. Un faux mouvement, et vous pourriez érafler votre belle façade de cuisine. Allez-y doucement, en glissant l’appareil petit à petit dans son emplacement. Si vous ressentez une résistance, n’insistez pas. Prenez le temps de vérifier ce qui coince. Est-ce un tuyau mal placé ? Un câble qui bloque ? L’ajustement des pieds ? Et une fois que tout est en place, il ne vous reste plus qu’à fixer les vis de maintien sur les côtés ou sur le dessus, selon le modèle de votre lave-vaisselle. Astuce de pro : pour éviter que votre lave-vaisselle ne bouge lors des cycles de lavage, veillez à bien fixer ces vis sur une surface solide. Sinon, vous risquez de voir l’appareil trembler comme une feuille à chaque cycle de séchage.
Test final et premières utilisations
Et voilà, votre lave-vaisselle est en place, bien ajusté, et prêt à l’emploi. Mais avant de le remplir de vaisselle et de le mettre en route, il est temps de faire un test à vide. Ce premier cycle vous permettra de vérifier que tout fonctionne correctement : absence de fuites, bon raccordement à l’évacuation, et un bruit de fonctionnement normal. C’est aussi l’occasion de vous familiariser avec les différents programmes et options de votre nouvel appareil. Un conseil : ne chargez pas trop votre lave-vaisselle lors des premiers cycles. Cela permettra aux joints de bien se positionner et d’éviter d’éventuels dysfonctionnements.